"je vous présente mon avatar"

L'inspecteur fit un pas vers le comptoir.
« Je vous reconnais. Vous étiez près de l'étang, le soir où Sally Lloyd a été assassinée.
D'un geste sybillin, Joe "le borgne" Willis se tourna vers l'homme en imper :
- Passe-moi la hache. »

Non, je n'écris pas ce genre de choses-là. Avec moi, un type entre dans une pièce (une chambre, un hangar ou une pizzeria : vous ne saurez probablement jamais), suivi d'un garçonnet en costume de cow-boy, et dit à l'assistance : JE VOUS PRESENTE MON AVATAR.

la chaleur humaine

Dans chaque homme, dit-on, un enfant sommeille. Moi, je crois qu'il n'est pas tout seul. C'est évident. Ils sont plusieurs. Un prêtre, un explorateur, un écrivain - allez savoir. Une victime et son bourreau. Ils se tiennent compagnie. C'est la chaleur humaine, la vraie. Le nombre que l'on est dedans.

tous les matins, tous les soirs

Tous les matins, je me félicite d'une chose que, le soir, je me reproche.

écrire

"Nous avons tous deux vies : la vraie, celle que nous avons rêvée dans notre enfance, et que nous continuons à rêver, adultes, sur un fond de brouillard ; la fausse, celle que nous vivons dans nos rapports avec les autres, qui est la pratique, l'utile, celle où l'on finit par nous mettre au cercueil."

Fernando Pessoa.

ton Cul versus, via, c/o le Capital